Ouverture de la MAS de Jour « Côté Parc » à EYBENS (38)

La Maison d’Accueil Spécialisée « Côté Parc » », une nouvelle structure d’accueil de jour vient d’ouvrir ses portes le 5 octobre dernier pour accueillir 13 jeunes adultes polyhandicapés, accompagnés par une dizaine de professionnels.

Initiée par une association de familles et de professionnels – POLYSAJ38, cette structure innovante, car uniquement dédiée à l’accueil en journée, propose une étape intermédiaire, un passage entre l’enfance et l’âge adulte.

Elle offre aux familles un choix d’accueil supplémentaire, une alternative au placement en internat.

C’est l’aboutissement de plusieurs années de travail pour pallier au manque de places dans le secteur d’adultes.

Ce projet soutenu par Olivier VERAN en 2018, et suivi dans sa mise en œuvre par l’ARS, s’inscrit dans une démarche cohérente pour une prise en charge du polyhandicap en respectant les étapes de la vie de la personne ainsi que de sa famille.

La MAS de jour « Côté Parc » est située à Eybens, 1 rue Rolland Garros dans un environnement paisible et verdoyant. La direction sera commune avec le Pôle Pré Vert, également géré par Oxance, et situé à quelques kilomètres à Grenoble.

Oxance s’appuiera sur l’association POLYSAJ38, mais également l’ADIMCP38 pour répondre au plus près des besoins des familles et des usagers.

Participation d’Oxance au Trek Rose Trip

Cette année, Oxance a souhaité apporter son soutien à l’organisation Trek Rose trip, projet solidaire en partenariat avec les associations Ruban Rose et Cap Eco Solidaire

Nos équipes de La Mas Jeanne Rose ont participé à ce trek de quatre jours.

L’objectif ? Equipées d’une boussole, d’une carte et d’une bonne paire de chaussures de randonnée, les participantes ont foulé les grands espaces désertiques et sauvages de la côte sénégalaise.

Durant quatre jours d’étapes entièrement dédiées au lâcher prise et au total dépaysement, les équipes ont vécu une expérience initiative exceptionnelle

 

 

Grâce à la détermination des équipes, l’association Ruban Rose a récolté 16 000 euros pour la recherche contre le cancer du sein et l’association Cap Eco Solidaire a récolté 1 tonne de dons scolaires et 30 000 euros pour terminer la construction des classes de 5ème, 4ème et 3ème et améliorer leur vie scolaire

 

 

 

Visite du Ministre de la Santé, Olivier Véran, au centre d’Optique Ecouter Voir, situé à Grenoble

Ce vendredi 11 février 2022, Olivier Véran – Ministre des Solidarités et de la Santé – s’est rendu au centre d’Optique Ecouter Voir appartenant à Oxance et situé à Grenoble, afin d’évoquer la mise en œuvre du dispositif  appelé “100 % santé”.

Accompagné par la Députée de l’Isère, Emilie Chalas, Olivier Véran a été reçu par le Président d’Oxance, Nicolas Souveton, la Directrice Générale, Valérie Kirion, ainsi que par le Directeur de la filière Optique et Audition, Alexandre Léonard et son équipe Grenobloise : l’occasion d’échanger sur le dispositif 100% Santé Optique (Reste à Charge 0), ses avantages et ses limites.

Le Président du Conseil de Surveillance d’Écouter Voir également Président de la Fédération des Mutuelles de France (FMF), Jean-Paul Benoit, qui était également présent, est revenu sur l’engagement fort de l’enseigne dans l’accès aux soins pour tous en optique et en audition y compris au-delà de cette réforme.

Zoom sur la réforme 100% Santé (RAC 0)

Depuis le 1er janvier 2021, le gouvernement a mis en place le 100% Santé, qui propose à tous les Français bénéficiant d’une complémentaire santé responsable ou de la Complémentaire santé solidaire, des soins et des équipements en optique, audition et dentaire, qui sont pris en charge à 100%. L’objectif est d’améliorer l’accès à des soins de qualité et de renforcer la prévention.

Les mutuelles jouent un rôle essentiel dans le déploiement de cette réforme, puisqu’elles supportent en effet une grande partie du coût de ces dispositifs.

Oxance, acteur mutualiste engagé en optique et audition à travers l’enseigne Ecouter-Voir

Dans le centre optique de Grenoble, ce sont 35 % des clients qui bénéficient aujourd’hui d’une offre sans aucun reste à charge. Cet engagement s’inscrit dans la longue histoire de la mobilisation pour l’accès de tous à des équipements de qualité, de notre groupement mutualiste.

À l’occasion de cette visite ministérielle, nous avons pu rappeler que nous partagions l’objectif de la réduction des inégalités sociales de santé. Nous avons réaffirmé que cette action ne pouvait se faire en alourdissant sans fin les coûts supportés par les mutuelles. En effet, ces transferts de charges ont des conséquences graves sur le renoncement à souscrire à une complémentaire santé. Il est urgent d’agir de concert pour l’accès aux soins et pour l’accès de tou·te·s à une mutuelle. Un immense bravo aux équipes des centres d’optiques et d’audition Écouter Voir de Oxance pour leur mobilisation et leur professionnalisme. 

Nicolas Souveton, Président d’Oxance

Un grand merci aux équipes d’Oxance pour leur travail au quotidien dans le déploiement de l’offre 100% santé et l’accès aux soins reconnu par le ministre de la santé lors de sa venue dans notre centre optique de Grenoble-Berriat. C’est également la reconnaissance de l’engagement de notre enseigne Écouter Voir, en tant qu’acteur mutualiste à proposer des équipements optiques et d’audition de qualité et accessibles à tous.

Valérie Kirion, Directrice Générale d’Oxance

Nous sommes fiers avec toute l’équipe de contribuer à inscrire les activités d’optique et d’audition d’Oxance que je dirige sous l’enseigne Ecouter Voir dans le « bien voir » et le « bien entendre » pour tous. L’ensemble des Responsables Territoriaux et moi-même sommes convaincus du projet qui nous anime d’apporter la meilleure des réponses en matière d’optique et d’audition dans nos établissements.

Alexandre Léonard, Directeur Optique & Audition – Oxance 

Oxance se mobilise en faveur du personnel soignant

Oxance-Mutuelles de France s’associe à la mobilisation du 6 octobre 2021 organisée par la coordination HandiRéseaux38

Chaque jour, les professionnels qui travaillent notamment dans les établissements ou services privés à but non lucratif accompagnent des personnes en situation de handicap et s’engagent pour leur proposer un accompagnement de qualité.

Depuis des années, nos équipes redoublent d’efforts pour maintenir la qualité de ces accompagnements. Mais la situation, déjà très complexe, a été aggravée par les dispositions du Ségur de la santé qui accroissent l’écart constaté avec les établissements publics.

Au cœur de la crise sanitaire, les équipes se sont démenées pour maintenir le lien social au sein des services en garantissant la sécurité des résident·e·s.

Dès le début de l’année 2021, elles se sont mobilisées pour organiser, en lien avec les familles, la vaccination des personnes accompagnées.

Pourtant, une grande majorité de ces professionnels a été laissée de côté de manière incompréhensible lors des annonces du Ségur de la santé. Cette absence de reconnaissance constitue une réelle injustice

Les organismes gestionnaires, les équipes de direction des établissements et services se mobilisent pour faire face à la situation. Mais rien ne sera possible tant que les pouvoirs publics ne reconnaitront pas cette injustice, en prenant leurs responsabilités.

C’est pourquoi Oxance-Mutuelles de France s’associe à la mobilisation du 6 octobre 2021 organisée par la coordination HandiRéseaux38.

Covid-19 : comment gérer l’activité dentaire ?

Zoom sur notre centre de santé Louis Bonnefon à Marseille

Confinement, déconfinement, re-confinement… Entre fermeture de l’activité dentaire et maintien des consultations, notre centre de santé Louis Bonnefon, à Marseille, a dû faire preuve de souplesse, de réactivité mais aussi d’inventivité pour maintenir le lien avec la patientèle. Surtout pour le dentaire, rudement mis à l’épreuve par cette épidémie.

Adapter les services de soins dentaires, assurer la prévention du virus tout en fluidifiant l’accueil et la prise en charge des patients pour permettre à tous d’accéder aux soins dans des délais raisonnables… Voilà l’équation que notre centre médical et dentaire a dû résoudre cette année. Implanté dans le deuxième arrondissement de la cité phocéenne, la structure dispose en temps normal de quatre salles de consultation dentaire. Malgré l’arrêt de cette activité durant le premier confinement, le centre a réussi à garder le contact avec les patients en demande de soins.

Rester à l’écoute

« On a mis en place une plateforme d’appels téléphoniques – pilotée depuis notre site – pour l’ensemble des centres de santé d’Oxance dans les Bouches-du-Rhône », explique Nadia Riahi, responsable du centre Louis Bonnefon à Marseille. Objectif : répondre aux questions et aux interrogations des patients qui étaient pour la plupart en cours de soins et les mettre en relation directe avec les chirurgiens-dentistes. Pour cela, les assistantes dentaires ont été mises à contribution pour prendre les appels. Grâce à leur connaissance et à leurs compétences elles étaient en capacité d’analyser la demande des patients. En fonction de la situation, elles pouvaient ensuite les orienter vers les chirurgiens-dentistes. « Les patients voulaient du soin, mais ce qu’on a pu régler, c’est surtout la prise en charge de la douleur, par exemple en envoyant des ordonnances par e-mail ou directement au pharmacien », reconnait la responsable du centre. Le plus souvent, les patients étaient redirigés vers leur propre chirurgien-dentiste. Si ce n’était pas le cas, ces derniers avaient accès aux dossiers médicaux via un praticien présent sur le site, afin d’adapter les traitements en fonction des risques et des antécédents du patient. Le centre a pris en charge jusqu’à 180 appels par jour pour lesquels une réponse concrète était apportée. « On a même répondu à des patients qui n’étaient pas suivis par le centre mais qui se sont tournés vers nous car ils trouvaient porte close chez leur dentiste habituel. Tout cela a été possible grâce au concours des chirurgiens-dentistes et des orthodontistes des centres de santé Oxance 13 qui n’ont pas hésité à collaborer pleinement pendant cette période », ajoute Nadia Riahi.

Prévenir pour mieux guérir

« Ne pas pouvoir aller chez un chirurgien-dentiste, c’est la première fois que l’on a vécu cette situation. Les patients qui sont restés sans prothèse ou sans appareil dentaire ont eu peur de ne plus pouvoir se faire soigner en cas de deuxième confinement. Cela a donc naturellement généré un rebond d’activité ». La réouverture du centre a nécessité une organisation nouvelle sur des plages horaires élargies afin d’absorber le flux tout en assurant une protection maximale des chirurgiens-dentistes et de leurs patients. Lors de la prise de rendez-vous, un protocole spécifique a été mis en place afin de bien renseigner l’état de santé du patient, savoir s’il est asymptomatique, fiévreux ou en contact rapproché avec des personnes qui avaient eu la Covid. Les durées de rendez-vous ont été allongées afin d’intégrer des temps d’entrée et de sortie, des circuits de circulation particuliers : questionnaire patient, prise de température, dépose des affaires dans un bac, mise du masque, protection du patient pour le soin… Par ailleurs, un même dentiste travaillait sur deux fauteuils de manière à intégrer un temps de nettoyage et de désinfection suffisant entre deux patients.

Lever les interrogations

Face à la deuxième vague et à la perspective d’un second confinement, l’activité dentaire s’est légèrement ralentie. « Les gens n’osaient pas sortir et beaucoup se demandaient si le centre resterait ouvert. On a eu des désistements. Cela nous amené à rappeler les patients pour les rassurer et confirmer le maintien de leur rendez-vous ».

Au-delà du soin

Si l’activité dentaire a dû s’arrêter temporairement, ce n’est pas le cas pour le reste de l’activité médicale. Le centre a maintenu ses consultations (médecine générale, radiologie, spécialités…) et ses autres missions. Il travaille notamment avec des associations qui orientent des publics précaires afin qu’ils soient pris en charge dans un parcours de soin global sans que leur situation administrative (ouverture de droits) ne soit un frein à l’accès aux soins. En collaboration avec la CPAM, le centre participe également à la lutte contre le renoncement aux soins. « Le centre est un lieu de soins mais aussi un lieu de vie sociale, un lieu d’échanges. On a accompagné et rassuré au mieux notre patientèle durant cette période sur le plan médical et administratif », conclut Nadia Riahi.

Sources : https://www.mutualite.fr/actualites/covid-19-comment-gerer-lactivite-dentaire/?