Vaccination Covid-19

La vaccination est ouverte à tous et sans condition

La vaccination contre la Covid-19 est possible pour toutes les personnes âgées de + de 12 ans en centres de vaccination.

Les professionnels de santé sont dans ce cadre les interlocuteurs privilégiés pour répondre aux questions que chacun peut se poser et délivrer une information complète et loyale sur la vaccination, ses bénéfices attendus et ses risques d’effets secondaires.

 

De nombreuses questions se posent au sujet de la vaccination contre le COVID-19. 

Oxance et Solimut tentent d’y répondre grâce aux témoignages de nos professionnels de santé ainsi qu’à Carole Haze présidente de Solimut Mutuelles de France 

 

Avec la Covid-19, le dépistage du cancer du sein continue de baisser

En France, le nombre de dépistage du cancer du sein a considérablement baissé en 2020.

Avec la situation sanitaire actuelle, beaucoup de femmes mettent en suspens leur mammographie de dépistage du cancer du sein ou décalent leurs traitements anticancer. Ces retards de prise en charge peuvent avoir de lourdes conséquences pour guérir de la maladie.

Le cancer du sein reste le cancer féminin le plus mortel avec 12 000 décès chaque année en France. Il est donc nécessaire de poursuivre les campagnes de sensibilisation et de redoubler d’efforts durant ce contexte si particulier.

Cela fait plusieurs années que le taux de participation au dépistage du cancer du sein, n’augmente pas.

Le dépistage est pourtant indispensable pour détecter la maladie tôt et ainsi mieux la prendre en charge.

 

42,8 % des femmes ont participé au dépistage national

Selon les chiffres recueillis pour l’année 2020 par l’agence nationale de santé publique, 2,5 millions de femmes ont effectué une mammographie de dépistage organisé, soit un taux national de participation de 42,8 %. C’est bien moins que pour l’année 2019, au cours de laquelle 50 % des femmes concernées s’étaient rendues chez un radiologue pour participer au dépistage organisé.

 

Il est important de se faire dépister

Plusieurs actions peuvent être mises en place afin de favoriser une détection précoce du cancer du sein. L’intérêt est de pouvoir soigner ce cancer plus facilement et de limiter les séquelles liées à certains traitements.

Un examen clinique par un professionnel de santé est recommandé tous les ans dès l’âge de 25 ans.

Si vous avez entre 50 et 74 ans et que vous n’avez ni symptôme, ni facteur de risque autre que votre âge, une mammographie tous les deux ans, complétée si nécessaire par une échographie, est recommandée.

Les pouvoirs publics  ont mis en place depuis 2004 un programme de dépistage organisé pour les femmes de 50 à 74 ans. Ce programme permet d’inviter toutes les femmes de cette tranche d’âge à passer régulièrement (tous les 2 ans) une mammographie de dépistage dans de très bonnes conditions.

L’objectif de ce programme est d’atteindre 70 % de participation des femmes de 50 à 74 ans et ainsi de faire diminuer le taux de mortalité par cancer du sein.

 

Pourquoi se faire dépister ?

  • Une femme sur 8 sera concerné dans sa vie par le cancer du sein.

Aujourd’hui le dépistage  est une arme efficace contre ce cancer. Détecté à un stage précoce , le cancer du sein peut non seulement être guéri dans plus de 90 % des cas mais aussi être soigné par des traitements moins agressifs, moins mutilants ou entrainant moins de séquelles..

  • Pourtant, 1 femme sur 3 en France ne se fait toujours pas dépister ou par régulièrement.

La participation s’est stabilisée  autour de 53 % (à ce chiffre s’ajoutent environ 10 % de femmes qui réalisent t des mammographies de dépistage à  la demande du médecin  ou de leur propre initiative). Il est donc nécessaire  de poursuivre la mobilisation et l’information des femmes

Juin Vert : tous mobilisés pour le dépistage du cancer du col de l’utérus

Tous mobilisés pour le dépistage du cancer du col de l’utérus

Le cancer du col de l’utérus est principalement provoqué par des virus de la famille des papillomavirus humains (HPV). Il s’agit est d’une tumeur maligne développée à partir de la muqueuse du col utérin.

En général, le corps parvient à les éliminer mais, dans certains cas, ces infections peuvent persister et provoquer des lésions au niveau du col de l’utérus, susceptibles d’évoluer à terme vers un cancer.

Pourquoi le dépistage est important ?

Le cancer du col de l’utérus a bénéficié au cours de ces 20 dernières années de grandes avancées au niveau de son diagnostic et de son traitement. Grâce au dépistage par frottis du col de l’utérus, il est généralement découvert à un stade précoce, ce qui augmente significativement les chances de guérison.

Le cancer du col de l’utérus peut se développer sans donner de signes cliniques, d’où l’importance de réaliser des tests de dépistage réguliers.

Avec près de 2 800 nouveaux cas par an, le cancer du col de l’utérus est la12ème cause de cancer chez la femme. Son incidence est en recul depuis 30 ans grâce aux campagnes de dépistages individuelles auxquelles les femmes participent. En effet, le nombre de nouveaux cas, ainsi que le nombre de décès ont beaucoup diminué depuis les années 80, mais on constate un ralentissement de cette baisse depuis 2000. En France, seulement 60 % des femmes réalisent régulièrement un test de dépistage par un frottis cervico-utérin.

 

Les modalités de dépistage varient désormais selon l’âge des femmes

  • Pour les femmes entre 25 et 29 ans, les modalités de dépistage antérieures sont maintenues : le test de dépistage est réalisé par examen cytologique tous les 3 ans, après deux premiers tests réalisés à 1 an d’intervalle et dont les résultats sont normaux.
  • Pour les femmes de 30 ans à 65 ans, la HAS a fait évoluer les modalités de dépistage (en actualisant ses recommandations de 2010). Elle recommande que le test HPV, plus efficace pour ces femmes, remplace l’examen cytologique. Le test HPV est réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat est normal. Un nouveau test est refait tous les 5 ans, jusqu’à l’âge de 65 ans, dès lors que le résultat du test est négatif. Ce test HPV est remboursé à 70 % par l’assurance maladie, en dehors du PNDO.

À la différence de l’examen cytologique qui s’intéresse à la morphologie des cellules, le test HPV cherche la présence d’ADN du virus HPV à haut risque chez les femmes. Ces deux tests sont réalisés par prélèvement de cellules au niveau du col de l’utérus (appelé « frottis »).

 

En quoi le dépistage consiste-t-il ?

Le dépistage se fait par frottis du col de l’utérus(frottis cervico-utérin). Cet examen, indolore et rapide, peut être réalisé par un gynécologue ou le médecin traitant. Il permet de prélever quelques cellules qui seront analysées en laboratoire. L’analyse recherchera la présence de cellules anormales ou cancéreuses. Le frottis doit être réalisé en dehors de la période des règles. Si le frottis se révèle positif, d’autres examens seront pratiqués.

Outre l’examen gynécologique, des tissus sont prélevés par biopsie ou par conisation pour une analyse anatomopathologique. Des examens d’imagerie (échographie, scanner ou IRM) sont également utilisés pour déterminer précisément le stade de développement de la tumeur.

Semaine Européenne de la vaccination

Le ministère des Solidarités et de la Santé lance la semaine européenne de la vaccination (SEV), qui se déroulera du 17 au 21 mai 2021 avec le slogan : « Prévenir, protéger, vacciner ».

 

La Semaine Européenne de la Vaccination (SEV) est un moment fort de l’année pour promouvoir la vaccination. Cet événement est coordonné au niveau national par le ministère des Solidarités et de la Santé et Santé publique France et piloté en région par les Agences Régionales de Santé (ARS).

Malgré la campagne de vaccination massive contre la Covid-19, il ne faut pas oublier l’importance des autres vaccinations pour préserver la santé de tous et à tout âge, que ce soit les vaccinations du nourrisson, mais aussi la vaccination des moins de 40 ans pour stopper les épidémies de rougeole ou la nouvelle extension aux garçons de la vaccination contre le papillomavirus (HPV).

 

Des couvertures vaccinales en augmentation


On observe une amélioration des couvertures vaccinales, qui deviennent une priorité de santé publique et poussent les pouvoirs publics à étendre l’obligation vaccinale chez les enfants de moins de 2 ans. On constate une augmentation des couvertures vaccinales chez les enfants et adolescents nés avant l’entrée en application de la loi.

 

La couverture vaccinale contre la Covid-19 continue également sa progression


Considérée comme un axe essentiel de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, la vaccination permet de réduire significativement les formes graves et la mortalité due au virus. La campagne vaccinale a débuté fin décembre 2020 et sera élargie à toute la population majeure à compter du 15 juin 2021.

Au 17 mai 2021 :

 

  • Plus de 20 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-19 et plus de 8 millions de personnes sont complétement vaccinées, soit respectivement 30,8% et 13,4% de la population en France.

Création d’un centre de santé dans la commune de Jarny en 2023

Signature de la convention qui lie la ville de Jarny, le CHR Metz-Thionville et Oxance

Le 29 Avril, Nicolas Souveton, Président de Oxance, Jacky Zanardo maire de la Ville de Jarny, et Marie-Odile Saillard, directrice générale du Centre Hospitalier Régional Metz-Thionville, ont signé la convention qui va permettre la création d’un centre de santé polyvalent qui verra le jour en mai 2023, dans la commune de Jarny situé en Meurthe-et-Moselle.

Marie-Odile Saillard, Jacky Zanardo et Nicolas Souveton ont profité de la signature de la convention pour visiter les futurs locaux. Photo RL /Yannick PAGLIUCHI

Une offre de soins polyvalente et conventionnée en secteur 1 afin de répondre aux besoins de santé des populations

Cet établissement, le premier de cette envergure dans la région Grand Est pour Oxance, sera implanté au dernier étage de l’espace Giblert-Schwartz avec plus de 800 m2 de surface, et contribuera à la réponse aux besoins de santé des populations.

Il proposera une offre de soins polyvalente conventionnée en secteur 1 avec : de la médecine générale, un pôle mère-enfants, de la médecine spécialisée, un pôle dentaire et  des soins infirmiers. Des logements seront également aménagés dans une maison à proximité.

Un centre qui correspondra aux attente des professionnels de santé

Ce centre de santé offrira également aux professionnel·le·s de santé un cadre d’exercice agréable et neuf, un plateau technique de qualité, un exercice coordonné et la prise en charge de tout le travail administratif. Le partenariat avec l’hôpital permettra, avec l’appui des nouveaux outils numériques notamment, de rapprocher les expertises médicales des habitant·e·s de Jarny.

Face à la crise de la médecine de 1er recours, face à la baisse de la démographie médicale dans de nombreux territoires urbains, périurbains ou ruraux, les solutions ne peuvent émerger que dans le cadre de partenariats s’inscrivant dans des politiques publiques locales ambitieuses.

Rendez-vous en 2023 pour l’inauguration !

Source : Le Républicain Lorrain

Mars bleu : tous mobilisés pour le dépistage du cancer colorectal

Tous mobilisés pour le dépistage du cancer colorectal

Le cancer colorectal, aussi appelé cancer de l’intestin, touche près de 45 000 personnes par an, aussi bien les hommes que les femmes. 17 117 personnes sont décédées en 2018 (95% avaient plus de 50 ans). Peu de gens le savent, mais il y a plus de morts par cancer colorectal que par accident de la route chaque année !  Il fait partie des cancers les plus fréquents (3e rang chez l’homme et 2e chez la femme) et représente la 2ème cause de décès par cancer (2ème cause chez l’homme et 3ème chez la femme).

Pourquoi le dépistage est important ?

Détecté suffisamment tôt, il se guérit dans 9 cas sur 10. Le cancer colorectal regroupe deux cancers (celui du colon et celui du rectum), il se développe à partir de polypes, lésions bénignes de la paroi intestinale, qui finissent par devenir cancéreuses. Les signes qui doivent alerter sont le sang dans les selles, les douleurs abdominales et/ou la fièvre. Mais le cancer se développe souvent en silence, sans symptôme particulier. Le dépistage est accessible à tous les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans : il est gratuit et efficace, sur invitation tous les 2 ans. En dessous de 50 ans, le dépistage n’est recommandé qu’en cas d’antécédents familiaux. L’interlocuteur privilégié est le médecin traitant : il évaluera le niveau de risque de son patient, en fonction de son histoire personnelle et/ou familiale et proposera la réalisation du test de dépistage ou une surveillance adaptée.

Un test simple et rapide qui peut vous sauver la vie

Le dépistage consiste en un test immunologique de recherche de sang dans les selles. Il est simple, indolore, à faire chez soi ; différent de la coloscopie, réalisée pour les personnes à risques ou présentant des résultats positifs (4% de cas). Le dépistage est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie et financé par l’ARS, voire par les Conseils Départementaux (1).

Un taux de participation au programme de dépistage très inférieur à l’objectif européen fixé*

Malgré les invitations au dépistage envoyées systématiquement aux hommes et femmes ayant l’âge concerné, les taux de participation restent encore faibles. Il est dommage de ne pas profiter de cette chance de rester en bonne santé. D’où l’urgence à alerter, informer, sensibiliser…

Les comportements à adopter pour réduire le risque de cancer :

  • Réduire sa consommation d’alcool
  • Surveiller son poids
  • Arrêter de fumer
  • Pratiquer régulièrement une activité sportive
  • Adopter une alimentation riche en fibres, limiter la consommation de viande rouge ou en viandes transformées (Nuggets de poulet, pâté, jambon, cordons-bleus, saucisses…).

Source : solimut-mutuelle.fr

Covid-19 : comment gérer l’activité dentaire ?

Zoom sur notre centre de santé Louis Bonnefon à Marseille

Confinement, déconfinement, re-confinement… Entre fermeture de l’activité dentaire et maintien des consultations, notre centre de santé Louis Bonnefon, à Marseille, a dû faire preuve de souplesse, de réactivité mais aussi d’inventivité pour maintenir le lien avec la patientèle. Surtout pour le dentaire, rudement mis à l’épreuve par cette épidémie.

Adapter les services de soins dentaires, assurer la prévention du virus tout en fluidifiant l’accueil et la prise en charge des patients pour permettre à tous d’accéder aux soins dans des délais raisonnables… Voilà l’équation que notre centre médical et dentaire a dû résoudre cette année. Implanté dans le deuxième arrondissement de la cité phocéenne, la structure dispose en temps normal de quatre salles de consultation dentaire. Malgré l’arrêt de cette activité durant le premier confinement, le centre a réussi à garder le contact avec les patients en demande de soins.

Rester à l’écoute

« On a mis en place une plateforme d’appels téléphoniques – pilotée depuis notre site – pour l’ensemble des centres de santé d’Oxance dans les Bouches-du-Rhône », explique Nadia Riahi, responsable du centre Louis Bonnefon à Marseille. Objectif : répondre aux questions et aux interrogations des patients qui étaient pour la plupart en cours de soins et les mettre en relation directe avec les chirurgiens-dentistes. Pour cela, les assistantes dentaires ont été mises à contribution pour prendre les appels. Grâce à leur connaissance et à leurs compétences elles étaient en capacité d’analyser la demande des patients. En fonction de la situation, elles pouvaient ensuite les orienter vers les chirurgiens-dentistes. « Les patients voulaient du soin, mais ce qu’on a pu régler, c’est surtout la prise en charge de la douleur, par exemple en envoyant des ordonnances par e-mail ou directement au pharmacien », reconnait la responsable du centre. Le plus souvent, les patients étaient redirigés vers leur propre chirurgien-dentiste. Si ce n’était pas le cas, ces derniers avaient accès aux dossiers médicaux via un praticien présent sur le site, afin d’adapter les traitements en fonction des risques et des antécédents du patient. Le centre a pris en charge jusqu’à 180 appels par jour pour lesquels une réponse concrète était apportée. « On a même répondu à des patients qui n’étaient pas suivis par le centre mais qui se sont tournés vers nous car ils trouvaient porte close chez leur dentiste habituel. Tout cela a été possible grâce au concours des chirurgiens-dentistes et des orthodontistes des centres de santé Oxance 13 qui n’ont pas hésité à collaborer pleinement pendant cette période », ajoute Nadia Riahi.

Prévenir pour mieux guérir

« Ne pas pouvoir aller chez un chirurgien-dentiste, c’est la première fois que l’on a vécu cette situation. Les patients qui sont restés sans prothèse ou sans appareil dentaire ont eu peur de ne plus pouvoir se faire soigner en cas de deuxième confinement. Cela a donc naturellement généré un rebond d’activité ». La réouverture du centre a nécessité une organisation nouvelle sur des plages horaires élargies afin d’absorber le flux tout en assurant une protection maximale des chirurgiens-dentistes et de leurs patients. Lors de la prise de rendez-vous, un protocole spécifique a été mis en place afin de bien renseigner l’état de santé du patient, savoir s’il est asymptomatique, fiévreux ou en contact rapproché avec des personnes qui avaient eu la Covid. Les durées de rendez-vous ont été allongées afin d’intégrer des temps d’entrée et de sortie, des circuits de circulation particuliers : questionnaire patient, prise de température, dépose des affaires dans un bac, mise du masque, protection du patient pour le soin… Par ailleurs, un même dentiste travaillait sur deux fauteuils de manière à intégrer un temps de nettoyage et de désinfection suffisant entre deux patients.

Lever les interrogations

Face à la deuxième vague et à la perspective d’un second confinement, l’activité dentaire s’est légèrement ralentie. « Les gens n’osaient pas sortir et beaucoup se demandaient si le centre resterait ouvert. On a eu des désistements. Cela nous amené à rappeler les patients pour les rassurer et confirmer le maintien de leur rendez-vous ».

Au-delà du soin

Si l’activité dentaire a dû s’arrêter temporairement, ce n’est pas le cas pour le reste de l’activité médicale. Le centre a maintenu ses consultations (médecine générale, radiologie, spécialités…) et ses autres missions. Il travaille notamment avec des associations qui orientent des publics précaires afin qu’ils soient pris en charge dans un parcours de soin global sans que leur situation administrative (ouverture de droits) ne soit un frein à l’accès aux soins. En collaboration avec la CPAM, le centre participe également à la lutte contre le renoncement aux soins. « Le centre est un lieu de soins mais aussi un lieu de vie sociale, un lieu d’échanges. On a accompagné et rassuré au mieux notre patientèle durant cette période sur le plan médical et administratif », conclut Nadia Riahi.

Sources : https://www.mutualite.fr/actualites/covid-19-comment-gerer-lactivite-dentaire/?